La faune aquatique, joue un rôle important dans divers domaines, notamment l’écologie, l’économie, les arts et les cultures. Ils sont reconnus pour leur contribution significative dans le maintien de la physionomie des écosystèmes aquatiques et autres galeries forestières. Ils constituent également un potentiel important pour le développement du tourisme surtout dans les zones du fleuve et ses affluents. Cependant cette faune est sujette à plusieurs problèmes liés à sa conservation qui sont, entre autre le braconnage et la diminution de son espace vital lié particulièrement à la démographie galopante, à l’ensablement, aux déboisements, aux sécheresses récurrentes et aux changements climatiques. Cet état de fait entraine des conflits de cohabitation entre la faune aquatique et l’Homme. Les dégâts causés aux cultures, aux greniers, aux blessures ou la perte de vies humaines poussent les populations à percevoir en certaines catégories de la faune aquatique un fardeau économique et social qui pèse sur eux. La survie à long terme de la faune aquatique ne dépendra pas seulement de la science et de la technologie, mais aussi des solutions qui tiennent compte de la dimension politique, économique et sociale. Les migrations ou les déplacements de la faune aquatique peuvent souvent être transfrontaliers, ce qui nécessite une coordination des actions entre les pays ayant des eaux partagées eu égard aux défis communs vis-à-vis de la conservation de certaines espèces. Une coopération sous-régionale en vue d’assurer la conservation de la faune aquatique et de leurs habitats s’avère nécessaire. Dans ce sens, le Gouvernement du Niger a décidé de se doter d’un cadre global de référence susceptible de permettre la conservation durable de la faune aquatique.
